mercredi 23 mars 2011

Parfois difficile d'aimer autant

L'année scolaire tire bientôt à sa fin... En septembre prochain, mon loulou sera en maternelle. Ça veut dire l'école à plein temps. Ça veut dire plus d'Étincelle. Mon potiron fréquente l'Étincelle 4 après-midi par semaine. C'est fou les progrès qu'il a fait depuis septembre... L'Étincelle, c'est de la réadaptation.

Je commence déjà à angoisser à l'idée de l'école à plein temps. J'angoisse pour le futur aussi... Que va-t-on faire si fiston n'est pas autonome ? Qui va prendre soin de lui quand nous, ses parents, on sera au paradis ? Bien souvent, je me dis qu'il aurait été mieux de ne pas vivre... Sa vie est un châtiment.
Pourtant il semble heureux mon loulou... Il est souriant, enjoué, affectueux, taquin... Bref, il a tout d'un petit garçon neurotypique...  Mis à part ses nombreux problèmes de modulation sensorielle, son incompréhension du monde qui l'entoure, ses tics et sa façon de s'autostimuler qui est un peu mal vue dans notre société.

Je suis pourtant tellement fière de lui... mais j'ai tellement peur qu'il souffre. Il souffre déjà à certains égards... comme la plupart des gens j'imagine. C'est difficile d'aimer autant. Difficile de se sentir aussi impuissante. Je présume qu'il faut faire confiance à la vie... tellement pas mon genre.

Je vous laisse sur ces pensées un peu noires... En terminant, dites-vous que peut-être, une souffrance terrible se cache sous les crises dans les endroits publics, les pleurs, les colères, les coups.

1 commentaire:

  1. Comme je me reconnais dans ton écrit.. Mon grand finira l'école l'an prochain. Déjà 21 ans.. Qu'en sera-t'il pour lui, que fera-t-il ?
    L'inconnu pour nous aussi et on ne rajeunit pas non plus....

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