vendredi 25 mars 2011

Gérer les déceptions

Ma citrouille est une élève modèle : elle a de bonnes notes et un bon comportement. Bon, on travaille quand même ses leçons tous les soirs...
Bref, avant-hier, la prof remettait 2 méritas dans la classe. Justine n'en n'a pas eu un. On l'avait bien avertie qu'un méritas, c'est la cerise sur le sundae... qu'on avait pas vraiment besoin de ça pour savoir qu'elle est bonne, même si c'est plaisant à recevoir. Alors elle me dit qu'elle n'a pas obtenu de méritas... mais que ça ne la dérange pas. Je connais assez ma fille pour savoir que ça l'avait touchée en plein au coeur.

MOI - Tu es déçue ?
J - Non.... (et se met à pleurer)
MOI - Je comprends ma citrouille que tu sois déçue...
J - J'aurais aimé ça en avoir un...
MOI - Je comprends que ça te fasse de la peine...

Elle n'avait sûrement pas le goût d'entendre : C'pas grave ! Dans une situation comme celle-là, avant d'expliquer que, effectivement, le méritas n'est pas un achèvement, mais bien du «bonbon», je m'assure que Justine sache que je reconnais sa déception... qui est un sentiment tout à fait légitime en passant.  Et là, méchant flash-back: je me revois, à ma première session d'université, verser toutes les larmes de mon corps sur un B. Je voulais tout lâcher, j'étais déçue de moi. Un B ce n'est quand même pas si pire... Mais je suis super exigeante envers moi-même (peut-être aussi envers les autres ?) et je sais que ma citrouille est pareille.

J'ai beaucoup de difficulté à «doser»... Quand elle a tout bon dans un contrôle, je la félicite et lui dis que je suis fière d'elle. Si elle a une faute ou deux elle me dit : Ce n'est pas grave hein juste une faute ? Habituellement je lui réponds : Ben non ma chérie... ce n'est pas grave du tout. Je suis très contente.
Mais j'ai l'impression qu'elle banalise... ou fait-elle ça seulement pour avoir notre approbation ? Difficile à dire... Bref, je ne lui reproche jamais ses fautes, mais la plupart du temps, elle sont dues à une mauvaise écoute et non pas parce qu'elle ne connaît pas la réponse... C'est dans ces moments-là que ça me pince au coeur. Mais je me la ferme ! Je ne voudrais pas qu'elle subisse de la pression de ma part... surtout qu'elle s'en met déjà elle-même beaucoup sur le dos.

La déception n'aura pas duré trop longtemps.

Parlant de ma citrouille, elle est tellement chou avec son petit chum ! Il lui écrit des mots d'amour, lui donne des photos... elle a reçu des chocolats à la St-Valentin... Bref, ça presque l'air sérieux leur affaire !

Hier elle me dit : C va me donner son numéro de téléphone et on va se voir au parc !

Euh ! C'est parce que t'as pas le droit d'aller au parc toute seule ma chérie !
Dream on little girl !

mercredi 23 mars 2011

Parfois difficile d'aimer autant

L'année scolaire tire bientôt à sa fin... En septembre prochain, mon loulou sera en maternelle. Ça veut dire l'école à plein temps. Ça veut dire plus d'Étincelle. Mon potiron fréquente l'Étincelle 4 après-midi par semaine. C'est fou les progrès qu'il a fait depuis septembre... L'Étincelle, c'est de la réadaptation.

Je commence déjà à angoisser à l'idée de l'école à plein temps. J'angoisse pour le futur aussi... Que va-t-on faire si fiston n'est pas autonome ? Qui va prendre soin de lui quand nous, ses parents, on sera au paradis ? Bien souvent, je me dis qu'il aurait été mieux de ne pas vivre... Sa vie est un châtiment.
Pourtant il semble heureux mon loulou... Il est souriant, enjoué, affectueux, taquin... Bref, il a tout d'un petit garçon neurotypique...  Mis à part ses nombreux problèmes de modulation sensorielle, son incompréhension du monde qui l'entoure, ses tics et sa façon de s'autostimuler qui est un peu mal vue dans notre société.

Je suis pourtant tellement fière de lui... mais j'ai tellement peur qu'il souffre. Il souffre déjà à certains égards... comme la plupart des gens j'imagine. C'est difficile d'aimer autant. Difficile de se sentir aussi impuissante. Je présume qu'il faut faire confiance à la vie... tellement pas mon genre.

Je vous laisse sur ces pensées un peu noires... En terminant, dites-vous que peut-être, une souffrance terrible se cache sous les crises dans les endroits publics, les pleurs, les colères, les coups.

jeudi 17 mars 2011

Tremblements de terre et autres trucs de la fin du monde

Ok. Le calendrier Maya, je n'y crois pas trop.
La fin du monde en 2012 ? Bah... pas plus que j'ai cru au bogue de l'an 2000.

Ce que je crois fermement par contre, c'est que la Terre est frue. Très frue. Et elle essaie de nous le dire par plusieurs moyens. Depuis quelques années, Dame Nature se déchaîne. Même ici au Québec, on a des écarts de température complètements démons d'une journée à l'autre bien souvent... Des tempêtes de neige s'abattent là où les gens ignorent ce qu'est une pelle, bref c'est le monde à l'envers.

J'ignore vraiment où on s'en va avec tout ça, mais chose certaine, ce n'est pas au bon endroit.



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Je laisse ma chronique fin du monde pour ma chronique cuisine ! À par de m'être laissée pervertir par Mélane qui met plein de bonnes recettes sur son blog, j'ai cuisiné un dessert qui a fait la quasi unanimité ici (juste ma fille qui a la dent moins sucrée n'a pas aimé). Ce n'est pas un dessert digne de CVC (me serais faite planter là ouf !), mais le plat s'est vidé assez vite ! À essayer !

Je vous laisse aussi ma recette improvisée de marinade à steak puisqu'on a mangé du BBQ pour la première fois en 2011 hier !

MARINADE POUR STEAKS

Ketchup
Sauce soya
Cassonade
Gousses d'ail
Vin rouge (un peu)
Je n'ai pas de mesures encore une fois, mais je goûte en la faisant !

En tout dernier lieu, je vous montre avec quoi je m'amuse ces temps-ci !




Il ne s'agit pas de mes enfants ! Mais de Adobe Lightroom !